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DE HERWAADERING VAN HET INDUSTRIEEL ERFGOED : INSTITUTIONELE EN JURIDISCHE ASPECTEN IN HET VLAAMSE GEWEST
Jo DE SCHEPPER
Licenciaat in Kunstgeschiedenis en oudheidkunde
Licenciaat Stedebouw, Ruimtelijke Ordening en Ontwikkeling
Inspecteur Industrieel Erfgoed bij het
Bestuur Monumenten en Landschappen.
Ministerie van de Vlaamse gemeenschap
Résumé
La mise en valeur du Patrimoine industriel :
aspects juridiques et institutionnels en région flamande.
A partir des années septante, le secteur des « Monuments historiques » s’est montré très intéressé par le patrimoine industriel. Le caractère très intensif de l’inventaire, de l’évaluation et la promotion des monuments ayant une valeur sur le plan de l’archéologie industrielle d’un côté et le manque de gens actifs sur ce terrain de l’autre, impliquent la perte d’exemples très importants. Pourtant il se dessine un changement d’esprit : dans le cadre de la rénovation de bâtiments et de machines, on fait de plus en plus appel aux subventions dont peuvent jouir les propriétaires de monuments classés. La notion de « rénovation » est interprétable de façons très diverses.
En effet d’une part on peut distinguer la réutilisation pure et simple d’une construction industrielle, d’autre part, « rénovation » est aussi synonyme de « restauration » dans le dessein explicite de conserver les valeurs culturelles du monument. Une fois que l’option rénovation est choisie, le maître d’œuvre est confronté à des législations (ou une combinaison de lois) qui varient selon les cas.
En première position se trouvent les lois de l’aménagement du territoire et de l’urbanisme. Ainsi, les dispositions du plan régional peuvent avoir un effet très restrictif sur les choix concernant la réaffectation. Un décret supplémentaire et récent a rendu ces réglementations plus flexibles, ce qui dans l’avenir peut favoriser l’archéologie industrielle, mais au contraire ne répond pas toujours aux exigences écologiques.
Un autre problème est celui du patrimoine mobilier y compris les archives d’entreprise. En ce qui concerne la législation des Archives, on dispose de moyens trop limités. D’autre part, le décret sur le patrimoine culturel mobilier de 1982, qui est également applicable en faveur de la protection des archives, n’a jusqu’à maintenant pas encore été mis en exécution. La législation des musées sera au contraire adaptée : dorénavant les collections qui ont une valeur du point de vue de l’archéologie industrielle pourront être reconnues comme telles.
Les autorités devraient prendre des mesures de fiscalité et de subvention, orientées vers la conservation du patrimoine industriel. Dans la plupart des cas il suffit de faire des adaptations légales et administratives peu importantes. Mais là nous sommes les otages d’un changement de mentalité dont nous espérons qu’il soit en cours.
Izegem : tandem - compound - stoommachine van de elektrische centrale. Thans
wettelijk : beschermd als monument. Restauratie aangevat. .
[1] On peut cependant considérer comme dignes d’étude et de conservation certains bâtiments administratifs particuliers, comme par exemple un bureau de postes.
[2] Par exemple, et pour se limiter au domaine français :
E. Carles, Une soupe aux herbes sauvages, s.l., 1977 ; A. Sylvère, Toinou, le cri d’un enfant auvergnat, Paris, 1980 réécrit par J. Malourie. Dans un autre registre, M. Gray, Au nom de tous les miens, Paris, 1971 réécrit par Max Gallo ou P.J. Helias, Le Cheval d’orgueil, mémoires d’un Breton du pays bigouden, Paris, 1975.
[3] cf. l’excellente introduction à la problématique de l’histoire orale de J.P. Rioux, Histoire orale : essor, problèmes et enjeux, dans Cahiers de Clio, 75-76, 1983, pp. 29-48, parue dans un numéro thématique consacré à l’histoire orale appliquée à l’enseignement ; R. Thompson, Historiens et histoire orale dans Mémoires collectives. Actes du Colloque d’octobre 1982, Bruxelles, 1984 pp. 281-295. Voir aussi l’exposé systématique de J. Poirier, S. Clapier-Valladon, P. Raybaut, Les récits de vie. Théorie et Pratique, Paris, 1983 ainsi que H. Gaus, B. De Graeve, F. Simon, A. Verbruggen-Aelterman, Alledaagsheid en mondelinge geschiedenis, Gent, 1983.
[4] Citons ici quelques ouvrages-cadres pour l’interprétation de la mémoire orale : M. Halbweghs, Les cadres sociaux de la mémoire, Paris, 1975 (réed.) ; A. Leroy-Gourhan, Le geste et la parole, 2 vol. Paris, 1965 ; P. Bourdieu, Ce que parler veut dire, Paris 1982 R. Thompson, The voice of the past, Oxford, 1978. Voir aussi divers textes édités dans Mémoires Collectives, Actes ... op. cit. P. Charaudeau Langage et discours. Paris 1983.
[5] Par exemple, en Belgique, les réalisations du laboratoire Paul Brien d’Etude de l’Environnement à Treignes (ULB) et du Musée de la Pierre à Maffle (cf. Mémoires collectives, op. cit., et Cahiers de Clio, op. cit.).
[6] C. Billen, Le portrait du patron, texte présenté au Ve Congrès international d’histoire orale à Barcelone, 1985.
Voir aussi D. Voldman, Entretiens avec les reconstructeurs, Contribution à l’étude d’un groupe de décideurs (France 1940-1950), Documents du Congrès cité ci-dessus, pp. 497-504 ; A. Pinol, Transformation du travail et histoire orale. L’exemple de la rationalisation aux usines Berliet pendant l’entre-deux-guerres, 4e Colloque International d’histoire orale, Aix en Provence, 1982, pp. 507-519.
[7] Moniteur belge du 31 décembre 1980.
[8] Moniteur belge du 15 août 1980.
[9] Moniteur belge du 5 septembre 1931.
[10] Moniteur belge du 10 septembre 1976.
[11] Arrêté du 7 août 1976.
[12] Arrêté du 30 juin 1982.
[13] Arrêté du 14 mars 1979.
[14] Arrêté du 16 octobre 1975, avec extension le 7 juillet 1976.
[15] Arrêté du 17 avril 1980.
[16] Arrêté du 24 mars 1978.
[17] Arrêté du 1er juin 1978.
[18] Arrêté du 7 novembre 1978.
[19] Arrêté du 13 octobre 1980.
[20] Arrêté du 30 juin 1982.
[21] Arrêté du 20 mai 1983.
[22] Cet article doit beaucoup à celui qui a été publié par Mme Ghislaine De Bièvre, Directeur de l’Administration du Patrimoine culturel dans le n° 1 (4ème trimestre 1984) de Patrimoine Industriel (Bulletin trimestriel de l’A.S.B.L. « Patrimoine industriel Wallonie-Bruxelles ») pp 8-9, sous le titre « Activités de la Communauté française en matière d’archéologie industrielle ».
[23] De wet van 7.8.1931 op he ! behoud van monumenten en landschappen bepaalde het behoud van wat in historisch, artistiek of wetenschappelijk opzicht van nationaal belang was. Het decreet van 1976 kadert in deze wet, die geldig blijft voor de Brusselse Agglomeratie en voor de bescherming van landschappen.
[24] In 1972 wordt de Rijksdienst voor Monumenten- en Landschapszorg (R.M.L.Z.) opgericht.
Deze dienst wordt operationeel vanaf 1973.
De Koninklijke Commissie voor Monumenten en Landschappen - Nederlandstalige Sectie - stelt zich onmiddellijk positief op tegenover de industrieel-archeologische beschermingsvoorstellen van de R.M.L.Z. In 1983 wordt de R.M.L.Z. in de Vlaamse Administratie opgenomen onder de benaming : Bestuur Monumenten en Landschappen (B.M.L.). Het B.M.L. bezit een « afdeling industrieel erfgoed », opgericht in 1977.
[25] Het industrieel erfgoed wordt systematisch opgenomen in de inventarissen « Bouwen door de eeuwen heen, in Vlaanderen », uitgegeven door het Ministerie van Cultuur.
Het samenstellen van gedetailleerde tematische inventarissen per bedrijfstak, zou echter de evaluatie van het industrieel erfgoed in hoge mate vergemakkelijken.
[26] De subsidiëring gaat van 30/50 % (privé-initiatief) tot 60 % (overheidsinitiatief). Het Besluit van 30.3.83 bepaalt de erkennings- en betoelagingsmodaliteiten voor herwaarderingsgebieden.
[27] De subsidiëring wordt geregeld door het « decreet houdende de bekrachtiging van het Besluit van de Vlaamse Executieve van 1 juli 1982 tot bepaling voor het Nederlandse taalgebied van de verdeling der kosten voor werken aan beschermde monumenten dd. 17.11.1982 ».
[28] Besluit van de Vlaamse Executieve dd. 27.3.85 (ter vervanging van het Min. Besluit van 21.10.80).
Uitzonderlijk kan deze som tot 2.000.000 F opgetrokken worden.
[29] Zie hierover : Witboek van het Cultureel Onroerend erfgoed, Koning Boudewijnstichting, Brussel 1981, pp. 37 e.v.
[30] Wet van 29.3.1962 houdende organisatie van de Ruimtelijke Ordening.
- Koninklijk Sesluit betreffende de inrichting en de toepassing van de ontwerpgewestplannen en gewestplannen van 28.12.1972.
[31] Zie hierover : Algemeen Reglement van de Arbeidsbescherming (ARAB), Titel I.
[32] Deze gevallen kunnen bijvoorbeeld op advies van het Bestuur Monumenten en Landschappen worden aangeduid.
[33] Hiervan bestaan er spontane voorbeelden zoals : SANTENS N.V., Watermolenweg 2-4 te Oudenaarde, gevestigd in een textielfabriek van rond 1900
[34] Zie hierover J. Verhelst, De archiefwet en haar uitvoering, in : Monumenten en Landschappen, 2e jg. nr. 6 nov.-dec. 1983.
[35] Over Europese regelingen kunnen wij het vooralsnog nog niet hebben. Dit valt buiten het bestek van dit artikel.
Wel willen wij verwijzen naar de regelingen in het kader van het Europees Fonds voor Regionale Ontwikkeling : bepaalde tewerkstellingsprojecten kunnen hiermee gesubsidieerd worden, wat voor het industrieel erfgoed een laterale steun kan betekenen. Waarom zouden aldus projecten, die oudere of ambachtelijke technieken op economische basis toepassen, niet kunnen gepromoveerd worden ?
Ook hiermee is de industriële archeologie uiteraard gebaat.
[36] Comité d’Information et de Liaison pour l’Archéologie, l’Etude et la Mise en valeur du Patrimoine industriel, 48, rue Saint-Lambert, F-75015 Paris.
[37] Voir ci-dessus : Jacques Liébin, Le patrimoine immobilier.
[38] Bois-du-Luc 1685-1985, Ecomusée régional du Centre, La Louvière, 1985, 180 pages.
[39] Rue de la Colonne, 1 à 1080 Bruxelles.
[40] Au Bois-du-Luc, un Centre de Recherche en Fonderie a été installé dans l’ancienne fonderie du charbonnage.
[41]
La rénovation des Carrés du Bois-du-Luc, malgré sa lenteur, nous paraît un bon exemple de réhabilitation d’un habitat ouvrier ancien (1838-1853).
[42] Ecomusée de Fourmies-Trélon (France), rue François Deleplace, F-5910 Fourmies.
[43] Linters A. ea. Industriële Archeologie-Renovaties, Gent 1985.
[44] Kidney W.C. Tamera Stichting vzw. mededelingsblad nr. 1 jrg. 1 p. 3-14, Hasselt 1974.
[45] Wissels R., Een industrieel-archeologisch museum te Hasselt in Hasselt tussen korrel en
borrel Hasselt, 1981, p. 79-84.
[46] Kidney W.C. Working Places. The adaptive use of industrial buildings ; 1976.
[47] Kidney W.C. Historic preservation of engineering works, New York 1978.
[48] Alfons Thijs, Industrial archaeology as a branch of the study of the history of material culture, some theoretical and methodological considerations, dans Revue Belge d’Histoire Contemporaine, t. VI, 1975, 1-2, pp. 145-157.
J. Pazdur, L’histoire de la culture matérielle en Pologne, dans Annales, Economies, Sociétés, Civilisations, t. 17, 1962, pp. 75-84.
[49] J. Liébin, Le site industriel du Bois-du-Luc, base de l’Ecomusée régional du Centre, dans Bois-du-Luc 1685-1985, La Louvière, 1985, pp. 127-129 (la notion d’Ecomusée).
[50] The Institute of Industrial Archaeology. Master’s and diploma courses, Ironbridge Gorge Museum, Ironbridge, Telford, Shropshire TF8 7AW, U.K,
[51] T. O’Driscoll. Tourisme et patrimoine. In Forum, Conseil d’Europe, n° 24, 1984, p. 3-4.
H. Behague. Itinéraires pour découvrir le patrimoine industriel. In Forum, Conseil d’Europe, n° 24, 1984, p. 14-15.
[52] M. Kosters. Focus op toerisme. ’s Gravenhage, 1981, p. 4-13.
[53] Ons industrieel erfgoed. Jaarboek Vlaamse Vereniging voor Industriële Archeologie, dl 1, Gent, 1982, p. 28.